Tel un poignard, la réalité m’a frappée, Seul avec ma souffrance, Les illusions sont tombées, Je porte ma lumière, les ombres s’écartent, Le passé n’a plus de prise, de nouveaux horizons apparaissent, Mes pas me portent en toute confiance.
Cadeau furtif qui met mon cœur en émoi. La vie est faite d’instant si fragile. Offrir la vue d’une intimité si noble et vulnérable. Cadeau de lumière entre silence et partage, Ou se fige l’inquiétude dans un regard respectueux. Merci de partager ton royaume,...
Il faut bien se résoudre à quitter un espace dont le regard porté sur nous s’est dénué de désir. S’est l’invitation d’une volonté qui ne nous appartient pas mais respectable.
Grand seigneur des forêts, élégant et fier, Tes nobles ramures emprunt de sagesse, De saisons passées à vivre d’une discrétion débordant de pudeur, Tu crie fort ton amour à qui veut l’entendre. Tu m’inspire un grand respect mon ami, Ta présence me réjouie...
Regarde au travers de ce jeu de transparence ma pudeur s’évaporer, Vêtue, dévêtue, jamais tout à fait nue, Je ressens une envie qui en cache si peu et en dévoile encore plus, Je sens que vous glissez dans la volupté, venez vite me gouter, J’ai envie de...
Blottis sur mon lit, Plongé dans un profond silence, J’ai eu envie de toi.
Lorsque la nature se manifeste, il y a une force, une stabilité, un équilibre, une beauté, tout cela à un sens. Tel un livre ouvert sa lecture est a porté de tous, encore faut t'il avoir assez de sagesse pour le décripter.
Ce qui est sombre et dense s'agite toujours avant de s'éffacer face au soleil.
La rosée du soleil s’est rependue sur les fleurs Coiffé de sa couleur Le ciel ne peut plus me tomber sur la tête. Oser prendre la vie à contre pied, Je laisse place au bonheur décalé du rêve impossible.
La joie est en tout, il faut savoir l'extraire. (Confucius)
Une grasse matinée ou la réalité s'estompe doucement....
Plus on se cache, plus il est désagréable d'être surpris.
Sage ou pas sage, je ne suis que de passage.
Lorsque l'on n'a envie de plus rien, que l'on ne voit plus rien, comme seul au milieu du chaos, plongé dans immense vide dans le coeur, on ne perçoit même plus la présence de celui qui nous est fidèle et qui nous suit.
Le réveil ou l’éveil est déterminé par cette volonté de voir différemment, de bousculer l'ordre établie, de remettre en cause nos certitudes afin de retrouver notre véritable essence, notre souveraineté. Sinon nous resterons ces victimes complaisante...
Un instant d’évasion, des images fantasmagoriques, Le corps se crispe, ondule, Les mains s’agitent, Les doigts habillent se faufilent, pressent, relâchent, Action, réaction Râles étouffés Ardent orgasmes Tension évacuée Moment intime Moment de bonheur...
Combien d’attente, Combien de peine, de joie, de rire, de tristesse, Combien de temps, Combien de temps encore, Vais-je être bousculé ici par tant d’émotions, Dans ce monde hostile, insupportable aux cœurs libres. Combien de temps ?
Ce sont nos passions qui nous rendent faibles, parce qu'il faudrait pour les contenter plus de forces que ne nous en donna la nature. Jean-Jacques Rousseau
Elle sommeille, apparait, disparait, Un seul mot, un silence, un évènement peut me faire vaciller. Blessante, honorable ou misérable, Elle est le reflet de mes failles, En elle, un lion rugit ma souffrance, Ai-je le choix ? J’aimerai avoir le pas si léger...
Les choses importantes ne le sont plus, Il n’y a plus de résistance. Telle une feuille sur un cours d’eau, Je dérive au bon vouloir des forces de la vie. Acteur, combats, logique, s’est fini, Je quitte ses horizons, Pour une destination qui ne sera pas...
Tous ceux qui goutent à son éteinte Oublie momentanément leurs craintes Alors si s’est de noir que ta vie est teinte Viens à elle, elle t’écoutera tes plaintes. L'ombre D'un Ange
On croit que tout est fini, mais alors il y a toujours un rouge-gorge qui se met à chanter. Paul Claudel
Tes souffrances et tes larmes sont les témoins de souvenirs d’actes inachevés, prisonniers du passé.
Quand la nudité rend au corps un culte pur, c’est la chaire qui est humiliée. Eugenio d’Ors Y Rovira
Que peut-on attendre de la Vie, si nous ne nous ne mettons pas en œuvre ce qui anime au fin fond de notre cœur cette énergie de partage ne serai-ce qu’a travers la rage de vivre, sinon d’être condamné à être figé dans le temps.