Mon cœur m’a invité à voir entre deux mondes,

Le soleil timidement s’est invité pour dissiper les ombres,

Réchauffer l’emprunte  affreuse et froide de mon existence,

Mes yeux d’enfance on pu te reconnaitre,  

Dans cet espace familier ou le temps n’a pu atteindre,

Pour une minute ou pour l’éternité, j’ai bien reçu le message,

Conservé à la chaleur de mon cœur il fera désormais tomber le voile,

Eteindre ma souffrance et me rapprocher de toi.

Pas un jour ne vie, sans que mes pensés se pose sur toi.

Ne m’oublie pas, ne me perd pas,

Ce qui m'était si précieux s'éloigne au file des jours inexorablement.

Des questions se perdent dans mon tourment,

S’est triste, mes pas me font avancer, toujours plus loin,  

Vers des contraintes ou les silences ne peuvent rester.

Mon cœur n’a pas ses exigences mais il est si faible.

Dans une pauvreté affligeante je pleure doucement.

Pourras-tu me pardonner si s’est moi qui me perds

Dans ma fragilité au point de me protéger de toi ?

La rosée du soleil s’est rependue sur les fleurs

Coiffé de sa couleur 

Le ciel ne peut plus me tomber sur la tête.

Oser prendre la vie à contre pied,

Je laisse place au bonheur décalé du rêve impossible.

Il faut dans ce bas monde savoir ce que l’on aime le mieux,

Avoir aimé beaucoup,

Avoir foulé bien des fleurs à peine écloses,

Avoir respiré le vent venant d’autres horizons,

Avoir vu la joie d’un vole d’un oiseau,  

Avoir vu la détresse d’un animal blessé,

Avoir pleuré,

Avoir dit beaucoup d’adieux

Avoir gouté aux plaisirs matériels,

Avoir connu la mélancolie, l’ivresse ou le naufrage intérieur,

Pour sentir que l’essentiel est dans un ancien ami.

Au bout de mes voyages, tu m’as suivi,

Au bout de mes tourments, tu étais là.

On s’est aimé, on s’est brouillé, on s’est éloigné,

On se retrouve, on se sourit, on se touche la main,

Je t’aime, ton amour m’inonde,

Nos Âmes n’ont rien oubliée et Elles sont éternelles.

Alice le savait.

Tel un poignard, la réalité m’a frappée,

Seul avec ma souffrance,

Les illusions sont tombées,

Je porte ma lumière, les ombres s’écartent,

Le passé n’a plus de prise, de nouveaux horizons apparaissent,

Mes pas me portent en toute confiance.